Contre les franchises médicales, pour l'accès aux soins pour tous

Publié le par Maud Olivier

 

 

>    Plus ça va, plus on fait payer les malades
 
D'abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd'hui proposées pour traiter des maladies graves, aujourd'hui, proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables – responsabilisation, trou de la Sécu… – les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soigner.
 
>    Avec les franchises, les malades payent.
 
Les gens qui n'ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c'est déjà le cas pour les lunettes et pour les dents. Nous refusons l'instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dangereuses pour la santé publique. Les franchises ne seront pas prises en charge par les mutuelles. La franchise au début c'est 50 euros, mais après…
 
>    Les franchises, c'est la remise en cause des principes fondateurs de la Sécu et de la solidarité
 
Parce que – riches ou pauvres, jeunes ou vieux… – nous devons tous être égaux dans l'accès aux soins, la France a créé la Sécurité sociale en 1945. Le principe en est simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. À l'opposé de ce système solidaire, celui des assurances : selon le niveau – et donc le prix – du contrat, la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.
 
>    Le financement solidaire, condition indispensable pour améliorer notre système de santé
 
Améliorer la prévention des maladies, transformer les conditions de vie, de travail, d'environnement, d'alimentation… autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète.  
Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé.
C'est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité.
 Là est le cœur du débat.

 



Les Ulis 2007/2008

Publié dans Politique nationale

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